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Le n°2 de la revue - 1992

couv N°2



CINÉMA

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Coordonné par Claude Laboisse,
Bernard Leconte et
Charles Tesson

Présentation


                                Extrait de la présentation par Charles Tesson


Comme le rappelait fort justement Bernard Leconte dans le premier numéro, coordonné par ses soins, qui signalait l'ouverture d'une publication au sein du Centre de recherche affilié à GERICO (Groupement des Equipes de Recherches sur l'Information et la communication dirigé par Jean Mouchon), le CIRCAV, jusqu'alors en sommeil et en semi-activité, s'est réveillé sous l'impulsion d'enseignants-chercheurs attachés à l'université de Lille3 et répartis de fait sur un double secteur, avec d'un côté, le département d'Information-Communication (Bernard Leconte, Claude laboisse) et de l'autre le département de Filmologie (Louisette Faréniaux, Charles Tesson), attaché à l'UFR. de lettres modernes, qui délivre actuellement un Diplôme Universitaire d'Etudes Cinématographiques. Qu'en dépit du cloisonnement institutionnel et géographique (de Villeneuve d'Ascq à Roubaix) quelques idées, au niveau de la recherche, parviennent à communiquer et à se rencontrer à l'intérieur du CIRCAV, sous la forme d'une revue, voilà, plutôt, qui constitue une des spécificités de ce centre et dont il y a lieu de se féliciter.

Du n°1 au n°2, des choses ont changé, à commencer - ce qui était plus que souhaitable - par la maquette et la mise en page de la revue, réalisées par Claude Laboisse, et que je tiens à remercier pour l'énorme et précieux travail accompli. Dans l'intervalle des deux numéros, Les Cahiers du CIRCAV ont officialisé leur statut de revue - ce qui paraissait également souhaitable - en fondant, autour de Bernard Leconte, coordonnateur des activités globales du Centre, un vrai comité de rédaction. Si des choses ont évolué, d'autres témoignent de l'attachement à l'esprit qui a présidé à l'existence des Cahiers du CIRCAV. Concrètement, autour de cette revue, il s'agit de faire état des différents axes de recherches en cours, qu'ils soient l'émanation d'enseignants-chercheurs et des membres du centre ou bien d'étudiants, de chargés d'enseignements ou d'enseignants invités à faire part de leurs travaux, en liaison avec l'achèvement d'un doctorat de 3ième cycle (Soizyck David, Laurent Benoit, Françoise Thomé Gomez, Patrick Louguet) entrepris à Lille 3 ou ailleurs. L'université de Paris 3, pour différentes raisons, qui tiennent autant au coordonnateur du présent qu'à celui celui du centre, étant massivement représentée (Tatiana Junod, Claire Dupré la Tour, Frédéric Borgia, Fabrice Barbaro). Mais il est à parier que cette politique d'ouverture, à travers le réseau de correspondants, va évoluer très rapidement.

Au niveau du contenu scientifique, le n°2, au regard du précédent, pris dans l'urgence à vouloir témoigner de notre existence de ce fait aimablement diversifié (entre bilan pédagogique et entreprise de recherche, entre cinéma, vidéo et photo de presse ) et au regard des numéros à venir (axés sur des sujets précis : l'interactivité, la réflexivité), constitue une étape transitoire car il regroupe des articles autour d'une unité certes visible (le cinéma) mais néanmoins fort vaste.

Quelle place pour le cinéma à l’intérieur du CAV (de la Communication Audio Visuelle) ? On a l’habitude de dire – mais méfions-nous des habitudes – que le cinéma, après tout, fait partie de l’ audiovisuel et que ce dernier secteur, qui tend de plus en plus à se substituer à lui, l’englobe, le couvre naturellement, avec toutes les connotations hiérarchiques que cela implique. On oublie généralement de préciser que le cinéma, historiquement, avant toute chose, a été le premier à être audio et visuel (mais on ne le disait pas à l’époque) et que la naissance de l’expression a été le signe d’une extension, d’une excroissance globale, majoritaire et dominante, qui a fait rétrospectivement du cinéma un dinosaure de la communication, minoritaire de fait et exilé de l’intérieur. ..../...


Sommaire

Charles TESSON
Présentation     p.9-11


Tatiana JUNOD
Considération à propos du temps et du rythme dans le film     p.13-23


Claire DUPRE LA TOUR
Pour élargir la problématique de l'intertitre     p.25-45


Jean CHATEAUVERT
Le cinéaste et l'étiquette
Sur Eric Rohmer     p.47-52


Patrick LOUGUET
Vidéo-art et œuvres cinématographiques: "mémoire, perception et interprétation"     p.53-66


Soizick DAVID
Le langage du corps
(le cinéma de John Casavetes)     p.71-75


Bernard LECONTE
L'eau-de-mort ou
l'oeil était dans la douche et regardait Norman
à propos du meurtre de Marion Crane dans Psycho p.77-92


Nicole de MOURGUES
Le générique de film     p.93-98


Laurent BENOIT
Le corps et la caméra subjective     p.99-115


Bernard LECONTE
Région centrale,
à propos d'une courte séquence issue
d'Intervista de Federico Fellini     p.119-124


Louisette-Marie FAREGNAUX
La chanson populaire et le cinéma français     p.125-137


Françoise THOME-GOMEZ
"Cinecdoque", approche d'une figure dérobée
Le titre de film     p.139-150


Frédéric BORGIA
Présence du cinéma
Le cinéma de Luc Moullet     p.151-154


Fabrice BARBARO
il a plu
Un Homme qui dort de Georges Perec     p.155-160



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